Bonjour à tous,

J’espère que vous vous portez bien.

C’est Micha, aujourd’hui j’ai l’honneur de vous écrire pour vous parler de notre dernier évènement qui a eu lieu le 29 novembre dernier à la maison de l’Afrique de Montréal à l’occasion du premier anniversaire de notre ONG.

L’occasion pour nous de remercier toutes les personnes qui nous ont aidé tout au long de cette année bien chargée. Mais nous avions aussi pour objectif de créer un moment de réseautage avec des membres clés de la communauté africaine de Montréal.

En effet, notre souhait pour cette année est de sensibiliser la diaspora africaine à notre cause et à notre projet. Nous avions donc envoyé plusieurs invitations à des personnes issues de milieux associatifs, des affaires, religieux, etc.

Notre équipe
Lors de notre présentation au cours du cocktail
Avec Mairame et Aboubakard le responsable de la Maison de l’Afrique

Malheureusement, à la dernière minute un autre évènement avait été organisé dans une autre galerie africaine ayant pignon sur rue ici à Montréal et face à celui-ci notre évènement ne faisait pas vraiment le poids.

Je ne vous cache pas que sur le coup j’ai été déçue, mais après 5 min et une conversation avec mon amie Djouma, je me suis reprise et rappelée que rien n’arrive par hasard, il y avait sûrement un bienfait à cela.

Nous avions donc décidé avec les filles de rester positives, de nous concentrer sur les personnes venues nous soutenir.

On avait mis les petits plats dans les grands, ma petite sœur Mairame et son mari se sont occupés des bouchés à offrir aux visiteurs et je peux vous dire qu’elles étaient succulentes.

Spécialement pour l’occasion, Julie l’une de nos collègues infirmières avait fait un gâteau à l’effigie de Chance. Une autre de nos collègues, Harini, s’est chargée de prendre les photos comme une pro durant l’évènement.

Comme vous pouvez le constater encore une fois, notre entourage s’est mobilisé autour de nous. Après tout, c’était un moment de célébration, soit la première année de Chance en tant qu’organisme de bienfaisance.

Nathalie, Simon, fanny et Cynthia
Photo de groupe avec une partie de nos invités
Gredel, Catherine, Maryam
les bouchées
Le gateau fait par julie
Notre équipe avec Harini 

Même si dans les faits, l’histoire a débuté il y a bien plus longtemps que cela et laissez-moi vous raconter cela… Au cours de l’été 1994, j’avais 8-9 ans et avec ma maman et ma sœur Kaly, nous passons tout l’été à Kinshasa.

Ça avait été le plus bel été de ma vie, l’ambiance dans les rues, la chaleur et la joie des gens m’avaient rappelé que ma première maison était le Congo. Toutefois, j’avais été aussi marquée par les conditions de pauvreté d’une grande partie de la population dont beaucoup de membre de ma propre famille.

À la fin de cet été, j’avais été très triste de quitter le Congo mais j’avais aussi pris une décision : « Je vais bien travailler à l’école pour pouvoir revenir aider les personnes pauvres au Congo ». Voilà la promesse que je m’étais faite.

À l’époque, je n’avais aucune idée du métier que je voulais faire ni comment j’allais honorer cette promesse. En grandissant je me suis dirigée vers des études pour devenir infirmière, je me suis spécialisée en néonatologie et là j’ai su exactement ce que je voulais faire !

Je voulais ouvrir un centre de soins où les femmes issues des milieux les plus modestes pourraient accoucher dans les meilleures conditions possibles et où leur enfant malade pourrait recevoir des soins de qualité. Mais j’avais toujours des excuses pour ne pas concrétiser ce projet : je n’ai pas d’argent; je ne sais pas par où commencer, je ne connais personne, etc.

Photo prise durant l’été 1994: au centre ma sœur et moi entourés de nos cousins devant la maison de notre grand-mère paternel
Photo prise durant l’été 1994: Mon grand-oncle maternel et moi dans la cour de la maison familiale
Photo prise durant l’été 1994: Un oncle  paternel et sa femme devant l’entrée de leur maison

Lorsqu’en 2015 le projet de l’Hôpital Kimbanguiste de Kinshasa (HKK) s’est présenté à moi, je l’ai pris comme un rappel. Il était temps pour moi d’honorer ma promesse. Bien sûr, j’avais toujours toutes mes appréhensions, mais je devais le faire!

Et vous savez ce qui est magique dans tout cela, c’est qu’à partir du moment où j’en ai parlé à Maryam, Cynthia, Stéphanie et Dr Beaumier c’est devenu plus que ma promesse et mon rêve mais c’est devenu Notre rêve !!!!

Mais derrière nous s’est aussi formée une cellule de soutien, chose que je n’aurais jamais pu penser imaginable au début alors aujourd’hui c’est le moment de leur rendre hommage et de les remercier :

Un grand merci à toute l’équipe de l’HKK de nous faire confiance dans ce projet, mais particulièrement à Franklin de m’avoir forcé la main pour que je vienne à l’HKK mais aussi à Getou et Gédeon pour votre détermination dans ce projet.

À toute la famille de Cynthia présente à tous nos évènements et qui se montre d’un soutien sans faille.

Façade d’entrée de l’HKK 
L’équipe de l’HKK
Cynthia avec sa petite sœur et son papa

Aux Amis de Maryam ici à Montréal mais aussi à sa famille en Iran qui aime toutes nos publications et nous envoie des ondes positives de l’autre bout du monde.

À la famille de Stéphanie mais surtout à son papa pour sa grande générosité.

À la femme et aux filles de Dr Beaumier pour leurs encouragements.

À toutes nos collègues infirmières, inhalothérapeutes et médecins de l’unité de soin intensifs néonataux de HEM. Merci à tous pour votre soutien et vos encouragements au quotidien.

Un spécial merci à Dr Shalish, après Dr Beaumier, vous avez été le premier médecin à nous prendre au sérieux et pour nous cela veut dire beaucoup.

Un gros merci à: Lee, Stéphanie, Tania, Maryline, Cass, Flo, Jade, Harini, Mathilde, Julie, Katia pour toute votre aide durant nos activités de financement.

Maryam et une de ses amies lors du Zumbathon
Stéphanie avec son papa et une amie lors du Comedy for cause
Les filles de Dr Beaumier lors du comedy for cause

Merci à toi Maxime qui, sans même nous connaître et nous avoir rencontré, a décidé de faire notre logo gratuitement parce qu’il était touché par notre cause.

À Nathalie, notre webdesigner qui se cache derrière notre site internet et nos vidéos. Merci pour toutes tes idées, ton soutien, ton écoute et ta patience.

À Laura pour toute ton aide et tes conseils dans l’organisation du Zumbathon, sans toi cela n’aurait jamais été possible.

À Heather l’une des infirmières de notre unité ainsi qu’à mon ami d’enfance Bandiougou, vous avez été les premiers à faire les dons en ligne et nous avoir fait confiance. Merci à vous deux.

À Glen Cyr, le mari de Flo pour tous tes précieux conseils quand nous étions perdus avec toutes les démarches administratives pour le titre de bienfaisance.

À Karl pour ta motivation et tes idées.

À Gredel la super caméraman qui se cache derrière la vidéo du Gofundme.

À ma petite sœur de coeur Mairame, son mari Steven, mais aussi à mes acolytes Djoums et Marie-Claude d’écouter mes péripéties et de répondre toujours présent à chaque évènement.

À mes sœurs et amies de l’autre côté de l’Atlantique: Kaly, Gays, Mado, Djoumette, Andreia, Nina, Khady. Pour certaines d’entre vous, vous m’entendez parler de ce projet depuis que l’on était ado et vous n’avez jamais douté de ma capacité à le réaliser. Malgré la distance, vous avez toujours le bon mot au bon moment, vous partagez tous nos posts et diffusé nos infos. Merci à vous toutes. Ce message s’adresse aussi toi mon frère Chico.

Merci à vous, chers lecteurs de suivre de près l’évolution de notre projet.

Pour finir, merci à mes parents Tata Luyeye pour ton aide sur le terrain, tes conseils avisés et tes encouragements.  Quand à toi Ma vichy tu y crois plus que moi et tu vois en nous l’extraordinaire. Merci à vous deux.

Laura lors du zumbhaton
Heather au centre, lors du Comedy for cause
Quelques uns de nos collègues de HEM lors de la campagne pour le Comedy for cause

Je ne vais pas vous mentir en vous disant que cette première année a été toute rose. Nous sommes encore loin de notre but, nous avons essuyé beaucoup de refus de financement. J’ai lu il n’y a pas longtemps un truc du genre : « Si beaucoup de personne te disent non, ne te décourage pas pour autant. Un jour la bonne personne te dira le bon oui qui va retourner la situation de façon positive, alors n’abandonne pas !! »

Tout cela pour dire que malgré les difficultés nous ne nous décourageons pas, nous restons soudés et fixés sur notre but.

Voilà tout pour moi aujourd’hui,  j’espère que l’article vous a plu si le cas n’hésitez à le partager à votre tour! Et pour plus d’actualité suivez nous sur nos différents réseaux sociaux.

À très bientôt,

Micha